Les 4 étapes du sauveteur secouriste du travail pour porter secours

Élément-clé de la santé et de la sécurité en entreprise, le Sauveteur Secouriste du Travail (SST) est formé au processus de secours. Les quatre actions à mettre en œuvre permettent en effet chaque année de sauver des vies et de limiter l’apparition de séquelles. Entraîné par un organisme spécialisé en formations en entreprise, comme PREVIPAS, le sauveteur apprend à intervenir rapidement et efficacement en cas de survenue d’un accident. Il acquiert les réflexes essentiels pour mettre en place les 4 étapes de la chaîne de secours, véritable plan d’intervention SST.

Sécuriser les personnes impliquées et le lieu de l’accident

En tout premier lieu, lors de la constatation d’un accident, le sauveteur doit évaluer les conditions de sécurité de l’environnement direct. Il s’assure qu’il n’existe aucun danger supplémentaire qui pourrait aggraver la situation. Ce péril additionnel peut par exemple émaner :

  • de la circulation routière avec un risque important de suraccident. La priorité reste donc de sécuriser la zone à l’aide des triangles de signalisation, du port de gilets jaunes pour les témoins et éventuellement de la mise en place d’un éclairage.
  • d’un risque d’incendie pouvant causer des brûlures ou une intoxication au monoxyde de carbone. Maîtriser ce feu ou évacuer la victime peut donc constituer une priorité. La situation devra être évaluée avec rapidité et précision par le sauveteur.
  • d’un risque électrique. En cas d’électrisation, la mise hors tension du réseau prévaut sur les gestes de premiers secours. Il ne faut surtout pas toucher le corps de la victime tant que le système électrique fonctionne.

Il est donc primordial, en arrivant sur les lieux, d’apprécier les conditions de sécurité avant d’intervenir. La victime ne sera approchée que s’il n’y a aucun risque de suraccident et que l’intervention ne présente pas de danger pour le sauveteur. Dans la mesure du possible, il faut assurer la sécurité des victimes, mais aussi des autres personnes présentes sur le site. Dans le cas où le SST se trouverait dans l’impossibilité d’agir sans se mettre lui-même en danger, il devra d’abord alerter les services d’urgence. L’idéal reste donc d’établir un périmètre de sécurité autour du lieu de l’accident, dans l’attente des équipes de secours.

Évaluer l’état de la victime

Après l’analyse de la situation et de l’environnement, le témoin doit ensuite évaluer l’état de la victime. Cet examen rapide permet de déterminer les actions à mettre en œuvre et de transmettre ces informations essentielles aux services de secours. Le SST cherche donc à déceler une urgence vitale en fonction de points prioritaires qu’il aura appris en formation : arrêt cardiaque, étouffement ou détresse respiratoire, inconscience, hémorragie abondante…

À ce stade, il ne réalise pas encore de gestes de premiers secours, mais évalue la situation afin d’organiser la suite de la prise en charge et de donner un bilan clair aux pompiers ou au SAMU.

Prévenir les secours et demander de l’aide

Dès qu’il a collecté les informations sur l’état de santé de la victime et sur le type d’accident, le secouriste doit prévenir les secours ou les faire alerter par une tierce personne. Il peut également demander de l’aide autour de lui et donner des missions claires à des collègues susceptibles de l’assister.

Ainsi, le SST pourra contacter :

  • les moyens de secours de l’entreprise et/ou les personnes ressources prévues dans leur organisation ;
  • le SAMU (15) pour une urgence médicale ou un avis médical ;
  • les sapeurs pompiers (18) ;
  • ou le 112, le numéro d’appel européen des services de secours.

Lors de l’appel, les informations suivantes seront transmises :

  • l’identité de l’appelant et un numéro d’appel ;
  • le lieu exact de l’accident et l’environnement (adresse, étage…) ;
  • la nature de l’accident (électrisation, chute, brûlure, malaise…) ;
  • le nombre de victimes ;
  • l’état des différentes victimes (arrêt cardiaque, inconscience, saignement abondant, difficulté respiratoire, pâleur, agitation…) ;
  • et les actions qui ont déjà été engagées.

Afin d’optimiser l’appel des secours, il est important de parler clairement, de répondre aux questions posées et d’attendre, pour raccrocher, que l’interlocuteur le dise à l’appelant. Les consignes données par les services d’urgence devront être rigoureusement suivies. Il pourra également être utile d’envoyer une personne accueillir les secours. Elle organisera ainsi leur accès sur les lieux.

Réaliser les gestes de premiers secours

Après avoir sécurisé la zone, évalué l’état des victimes et prévenu les secours, le SST réalise les gestes de premiers secours. Bien évidemment, ils dépendent du type d’accident et des symptômes dont souffre la personne impliquée. Que ce soit un massage cardiaque, l’utilisation d’un défibrillateur automatisé externe si l’entreprise en dispose, un bouche-à-bouche, la mise en position latérale de sécurité ou encore le nettoyage d’une plaie, ces actions sont étudiées lors de la formation initiale SST et des mises à niveau obligatoires tous les deux ans.

Comme pour tout secouriste, la conduite à tenir du SST est donc basée sur ces quatre grandes actions : protéger, examiner, alerter et secourir. Découvrez la formation initiale SST proposée par Previpas, organisme de formation en Occitanie.

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