Le secteur bancaire est un système un peu complexe dont l’évaluation demande plus de subtilité. Il faut noter que le secteur bancaire français est partagé entre différentes enseignes avec des fonctions bien définies. Cependant, une banque conforme aux exigences du classement doit répondre à des critères non seulement qualitatifs, mais aussi quantitatifs. Voici quelques-uns.
Le nombre de clients
Le nombre de clients constitue un indicateur très précieux des parts de marchés dont disposent les banques françaises. En effet, c’est l’un de critères très importants du classement banques françaises fiables. Notez cependant que ces données doivent être observées avec rigueur et subtilité afin d’identifier les clients fidèles et actifs.
Le classement actuel met le Crédit Mutuel-CIC en tête de liste, car il dépasse la barre des 20 millions de clients et est suivi par le Crédit Agricole puis la Caisse d’Épargne. Ensuite, vous verrez probablement les nouvelles banques à savoir, les néo-banques et les banques en ligne. Accompagnées par quelques banques traditionnelles, les nouvelles banques font leur chemin avec une clientèle qui grandit progressivement au fil des années.
Le nombre de salariés
Il est tout à fait évident que les banques traditionnelles jouissent d’un nombre de collaborateurs dépassant la barre de 1000. Ce sont en effet de très grandes structures qui ont besoin de personnel pour fonctionner. Quant aux banques en ligne, elles se regroupent dans les grandes et moyennes entreprises. Notez que la dématérialisation engendre forcément des effectifs réduits. Toutefois, il n’y a aucune relation entre le chiffre d’affaires d’une banque et le nombre d’employés qui y travaillent.
Le Produit Net Bancaire (PNB)
Un indicateur conséquent de l’activité bancaire, le PNB représente la différence entre non seulement les produits, mais aussi, les charges d’exploitation bancaire. Notez que selon l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), les six principaux groupes de banques de détail français ont généré 63,8 milliards d’euros de PNB dont 25,3 milliards pour la Société Générale, 30,4 milliards pour le Crédit Agricole et 43,4 milliards pour BNP Paribas.
Le statut juridique
Le statut juridique est également un critère fondamental dans le processus de classement des banques. Notez que ce critère est basé sur le type d’actionnariat dont dépend la banque en question. À cet effet, on distingue fondamentalement trois types. La première est la banque coopérative ou mutualiste. Dans ce système, les sociétaires sont à la fois clients et actionnaires. Ce sont eux qui conditionnent le fonctionnement de la structure.
La deuxième est la banque commerciale dont le capital est détenu par des actionnaires extérieurs et privés. La troisième est une banque publique qui constitue la propriété de l’État et des acteurs publics.
Le type d’activité
Ce critère regroupe différentes typologies permettant de distinguer les banques. La banque de dépôt a pour objectif d’une part la gestion, mais aussi la commercialisation de produits bancaires. Elle regroupe la banque de détail, la banque d’affaires et les PME-PMI. La banque d’investissement permet aux entreprises et aux investisseurs de se financer ou de faire des placements en bourse. Pour finir, la banque centrale quant à elle est une institution à but non lucratif. Elle se charge de la régulation et de l’équilibre économique.